• Khatia Buniatishvili

    La pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili,   étoile montante de la jeune génération.

     

     

     

     

                                                        Khatia Buniastishvili a donné un concert remarqué à la salle Pleyel à Paris le 4 mars dernier. Avant de découvrir un extrait de ce concert (ci-dessous, en fin d'article), faisons connaissance avec cette étonnante et brillante pianiste.                                                  

    Née en 1987 dans une famille éprise de culture, Khatia Buniatishvili est bercée dès son enfance par la musique grâce à sa mère, passionnée de musique, qui l’initie au piano à l’âge de trois ans en même temps que sa sœur aînée avec qui elle pratique le piano à 4 mains.  

    «A la maison, on entendait tout le temps de la musique. Ma mère vivait entourée de partitions et de disques. C’est avec elle que j’ai commencé à travailler. Sans être professionnelle, elle avait l’oreille absolue et un goût musical très raffiné. Elle s’est battue pour que ma sœur et moi soyons fortes et indépendantes.»

    A propos de sa destinée musicale, elle déclare :
    «Je n'ai pas choisi. Piano et musique ont été pour moi une évidence naturelle qui tenait à la fois du divin et de l'humain. Mon père est ingénieur et homme de culture, mais avec ma mère, qui fut mon premier professeur, et ma sœur, également pianiste, ce fut l'immersion totale.»

    En 2011, lors d'un passage à Zürich pour un concert :

    Dès l'âge de  cinq ans, Khatia Buniatishvili  est admise à l’école des enfants surdoués de Tblilissi puis, à 16 ans,  entre au conservatoire d’Etat de la même ville. Durant ses études, elle remporte le prix spécial du concours de piano Horowitz à Kiev en 2003. Elle fait la connaissance, la même année, du pianiste Oleg Maisenberg, qu’elle décide de suivre à Vienne où il enseigne à l'Université de Musique et d'Arts du spectacle.

    En 2005, elle remporte le deuxième prix et deux prix spéciaux au 3ème Concours international de piano de Tbilissi.
    En 2008, elle remporte le troisième prix du Concours Arthur Rubinstein à Tel Aviv. Elle y reçoit par ailleurs le prix de la meilleure interprétation d’une œuvre de Chopin ainsi que le prix du public.

    Elle s’ouvre dès lors à une carrière internationale en jouant dans les salles les plus prestigieuses (elle fait ainsi ses débuts au Carnegie Hall de New York en 2008 dans l’interprétation du 2ème concerto de Chopin) et en répondant à l’invitation de nombreux orchestres (Orchestre de Paris, Philharmonique de Los Angeles, Orchestre Symphonique de Vienne, Orchestre National de France, Orchestre Philharmonia de Londres, Orchestre de la RAI,  Orchestre de la Radio de Munich...).                                                                                                

    Khatia Buniatishvili se produit aussi comme chambriste : en duo avec le violoniste Renaud Capuçon, en trio avec la violoncelliste Giedre Dirvanauskaite et le violoniste Gidon Kremer ou encore en 4 mains ou 2 pianos en compagnie de sa sœur Gvantsa.

    Elle est en outre invitée de nombreux festivals (Festival de la Roque-d’Anthéron , de Verbier, d'Auvers-sur-Oise, Folle Journée de Nantes…)

    Admiratrice de Martha Argerich qu’elle ne souhaite néanmoins pas imiter car elle l’estime inimitable, elle allie à la fois l’héritage des pianistes de générations précédentes qu’elle vénère, tels Sviastoslav RichterSerge Rachmaninov ou encore Glen Gould et une forte personnalité. Si elle possède une très grande virtuosité, elle ne considère pas cela comme un but en soi. Elle n’aime pas d’ailleurs qu’on la considère comme ayant été une enfant prodige. Elle revendique une liberté dans son jeu pianistique qui lui vaut des prises de risque ou des choix non conventionnels dans son interprétation qui doit garder selon elle la spontanéité d’une improvisation.
    Parfois raillée par la critique eu égard à une communication « glamour » affichée ou des choix de tempo dérangeants face à certaines conventions parfois tenaces, Khatia Buniastishvili séduit d’abord par son jeu pianistique, caractérisé par une aisance digitale incroyable et surtout par une sensibilité exacerbée.

    Elle signe en 2010 un contrat avec Sony Music qui lui permet d'enregistrer en 2011 un disque consacré à Franz Liszt avec notamment sa sonate en si mineur puis un disque dédié à Frédéric Chopin en 2012.

    Passionnée de cinéma et de peinture, Kathia Buniatishvili réside à Paris depuis 2011. Indépendamment du géorgien, elle parle couramment le russe, l'allemand, l'anglais et le français.

    Interview à propos de son album "Motherland" paru chez Sony Classical :

    Son interprétation de Gaspard de la nuit de Maurice Ravel :


     Khatia Buniatishvili et le violoniste Renaud Capuçon :

     

     Discographie :

    Khatia Buniatishvili

    Sonate pour violon et piano n°2 de Bélà Bartok avec Renaud Capuçon, violon

    Sextuor avec piano opus 110 de Félix Mendelssohn

    EMI Classics 6073672

     

     

     

     

    Khatia Buniatishvili

    Trio "Zerkalo" de Victor Kissine

    Trio opus 50 de Piotr Tchaïkovski

    avec Giedre Dirvanauskaite, violoncelle et Gidon Kremer, violon

    ECM New Series 2202

     

     

     

    Khatia Buniatishvili

    Stevan Kovacs Tickmayer 8 hymnes en mémoire d'Andrei Tarkovsky

    Quintette pour piano et cordes en fa mineur de César Franck

    ECM New Series 2161

     

     

     

     

    Khatia Buniatishvili

    Franz Liszt

    Rêve d'amour, Sonate en si mineur, Méphisto valse, la lugubre gondole, Bach/Liszt Prélude et Fugue en la mineur

    Sony Classical 88697873852

     

     

     

     

    Khatia Buniatishvili

    Frédéric Chopin

    Valse opus 64 n°2, Sonate n°2 opus 35, ballade n°4 opus 52, mazurka opus 17 n°4 et concerto pour piano et orchestre n°2 opus 21

    SONY CLASSICAL 88691971292

     

     

                                                                                                                                                                         

    Khatia Buniatishvili

    César Frank, sonate pour violon et piano en la Majeur

    Edvard Grieg, sonate pour violon et piano n°3 opus 45

    Anton Dvorak, 4 pièces romantiques opus 75 pour violon et piano

    ERATO : 2564625018

     

     

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